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Hyperthyroïdie : les principaux signes de la maladie chez la femme

 

Un traitement est-il compatible avec une grossesse ?

Il faut savoir que le premier trimestre de la grossesse est associé à une chute physiologique de la TSH parce que l’hormone de grossesse, la bêta-hCG, ressemble à la TSH et agit également sur la thyroïde, ce qui peut donner un profil d’hyperthyroïdie très discrète mais qui n’est pas nécessairement pathologique“, nous explique le Dr Demarquet. Il s’agit d’une situation présente dans 2 % des grossesses, précise-t-on sur le site de l’Assurance maladie.

Aussi, durant le premier trimestre de la grossesse, “on regarde surtout les hormones périphériques et notamment la T4 et c’est seulement si elles sont élevées qu’il est nécessaire de mettre en place un traitement“, ajoute la spécialiste, qui précise que certains traitements sont contre-indiqués pendant le premier trimestre de grossesse parce qu’il y a plus de malformations associées à la prise de ces traitements (comme le Néomercazole® notamment). Cela étant, d’autres traitements (comme le Propylex®) peuvent être prescrits durant le premier trimestre de grossesse et durant la suite de la grossesse si nécessaire (“souvent on reprend le Néomercazole® car moins de prise pour plus d’efficacité“, souligne l’endocrinologue).

Chez une femme enceinte atteinte d’hyperthyroïdie, les médecins privilégient les traitements par titration, c’est-à-dire un dosage adapté à la patiente en fonction de l’efficacité recherchée et du rapport bénéfices-risques. L’approche “block and replace“, qui consiste à bloquer la thyroïde avec des fortes doses d’antithyroïdiens et à la remplacer avec du Lévothyrox, est en revanche à proscrire.

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