“C’est avec une grande tristesse…” : le monde du cinéma dévasté ce lundi, Pierre Arditi vient de…

“J’avance vers le terme” : Pierre Arditi assume “brûler” la vie

Aujourd’hui de retour sur les planches, il a accordé un grand entretien à Audrey Crespo-Mara dans l’émission 7 à 8, dans laquelle il se confie sur cet épisode de sa vie, qui lui vaut aujourd’hui des applaudissements nourris dès qu’il apparaît seul en scène : “J’avance vers le terme, mais ça va, je suis vivant, donc il n’y a rien de plus merveilleux que la vie,” commence-t-il, “en une fraction de seconde, j’ai senti que j’ai perdu pied, la vie, le texte, tout s’est éteint, je me suis effondré dans les bras de Muriel Robin, qui est merveilleuse !”. Un malaise vagal “costaud” qui a été suivi d’une série d’analyses, et qui l’a surtout incité à freiner son désir de “brûler la vie” : “Jouer, c’est ma vie, si on me disait que je ne pouvais plus faire ça, je mourrais tout de suite. Je ne vois pas pourquoi je devrais culpabiliser, je vis de cette manière-là. La vie ce n’est pas la Caisse d’Épargne, où vous économiser et où on vous sert des intérêts. La vie, c’est pas la peine de l’économiser, puisque c’est une aventure dont on ne ressort pas vivant. Donc qu’est-ce qu’il faut faire ? Il faut la brûler la vie. Alors je la brûle, simplement, je la brûle un petit peu moins, car je voudrais qu’elle dure un peu plus longtemps.”

Pierre Arditi parle de son désir de mourir “merveilleusement”

“Si je peux mourir merveilleusement en dormant, chouette, mais si ça peut pas être comme ça et que je sens que petit à petit, ça va pas dans le bon sens, je ne me laisserais pas aller trop loin dans le mauvais sens,” confie-t-il. Homme de gauche, qui se revendique comme tel, Pierre Arditi a souvent parlé du désir de mourir dans la dignité, et d’avoir le choix de le faire.